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Les + et les – : 4ème partie (spécial New York)

Ce qu’on aime bien

  • Manhattan et ses portiers à chaque entrée de magasin / building
  • La Frick Collection
  • Le Pain Quotidien au milieu de Central Park, à NYC, malgré les 15min d’attente pour avoir une table à 15h
  • Le service dans les restos : comme les serveurs espèrent un bon pourboire, ils vous soignent aux petits oignons
  • Les rooftops qui offrent de magnifiques vues de Manhattan, tout en étant vraiment au pied des buildings
  • Les nombreuses sorties possibles à Manhattan
  • Les vitrines des magasins de luxe sur la Fifth Avenue… Un pur plaisir pour les yeux !

Ce qu’on aime moins

  • Le bruit à NYC… y en a partout !
  • Les supermarchés industriels et leurs trop rares produits sans sucres
  • Les stations de métro dans les bas quartiers : sales, habités par les ras, et  avec un voyageur qui pisse sur les rails en attendant le métro…
  • Les pavés de viande pleins de nerfs (500g de steak) et les énoooormes spare-ribs baignés dans une mauvaise sauce industrielle… Heureusement qu’ils ont des doggy-bags, ça nous a fait 3 repas pour le prix d’un !20141121_210349bis20141121_210338bis

Vous êtes à New York… Bienvenue chez vous !

Pour ceux qui ne le savent pas, chaque tour du World Trade Center a été remplacée par une de ces gigantesques « fontaines »… Les chutes d’eau représentent l’écroulement du bâtiment qui s’y trouvait, et les noms des victimes sont gravées tout autour du bassin. Aussi puissante que grandiose, cette oeuvre est vraiment bouleversante…

Sinon, chaque matin, voici la vue que nous avons depuis l’appartement !

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Et voici la même vue le soir !

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J’avoue, ça donne envie. Mais détrompez-vous, cela n’a pas que des avantages… Vous voyez le pont à droite ? Le trafic ne s’arrête jamais, on l’entend 24/7 ! Rajoutez à cela une voie de chemin de fer au bas de l’immeuble, qui roule en tout cas toutes les nuits (en journée, on n’est pas toujours là pour vérifier)… J’ai maintenant les oreilles déformées à cause des boules quiès !

Nous avons donc passé la semaine face à Manhattan. Le plus impressionnant était surtout quand nous sommes arrivés en voiture. Voir s’étendre le réseau routier et émerger ces tours devant nous… ça avait quelque chose de « New York, j’arriiiiiiiiive ! »

Puisque vous semblez tous vous inquiéter de la météo, sachez que tout va bien et qu’on ne croule pas sous la neige. Malheureusement, car ça m’aurait bien plû de voir la Fifth Avenue et Central Park dans leur manteau blanc. Par contre, au niveau température, on se les gèle ici… non mais vraiment ! On a eu jusque -2°C et 40km/h de vent. Donc le temps d’aller chercher le métro qui est à 300m et de se prendre une rafale de vent, et vous avez l’impression de vous retrouver en haut du Mont-Blanc !

Ce dont on se passerait bien également, c’est le chien abandonné du voisin ! A mon avis, ce type doit considérer son appart comme un dortoir, et son chien comme un meuble. Du coup, on a droit à un concert tous les soirs, weekend compris, de 17h à 20h… Autant vous dire qu’on a parfois envie d’aller arrêter ce supplice… si seulement on savait à quelle porte frapper, dans cet immeuble de 400 appartements !

Que dire d’autre… que Grégoire est fan des brunchs au whisky ! (autant que du porridge à la vodka) Il se fait que le second meilleur bar au monde est localisé à Manhattan, alors nous l’avons testé ce matin. C’est un bar irlandais avec une déco typique et un tenancier ultra sympa. Pour accompagner notre eggs & bacon, il nous a proposé plusieurs hot punchs, et il faut reconnaître que celui qu’a choisi Greg était… à tomber par terre. Au sens figuré bien sûr, on avait une après-midi de boulot qui  nous attendait. La recette daterait du milieu du 19ème siècle !

Ce qui est génial à Manhattan, c’est que la ville est truffée de ce genre de découvertes. Beaucoup ici travaillent comme des dingues et nous n’avons pas chômé non plus. Mais à la fois exotiques pour les américains et typiques pour les étrangers, toutes les sorties qu’offre la ville sont un vrai plaisir, une véritable découverte. Cette ville est tellement accueillante qu’il nous est arrivé de nous sentir bien plus chez nous ici qu’en Europe… Et bien que nous ayons maintenant l’habitude de déplier et replier nos bagages, aucun de nous deux n’a envie de quitter cette superbe ville demain matin…

Les + et les – : 3ème partie

Ce qu’on aime bien

  • Etre hébergée par une grande tante à la mode de Bretagne, qui vit à Washington depuis 60 ans, possède un « carnet mondain » à côté de son téléphone, et connait toute la généalogie familiale par coeur. Merci tante Edmée pour ton accueil si chaleureux et « à l’européenne », et au plaisir de te revoir à Villars !
  • Le Pain Quotidien et ses mignonettes de chocolat belge, dans la gare de Washington
  • Le wifi dans les bus Greyhound
  • La taille humaine de Philadelphia, on a presque l’impression d’être dans une ville européenne
  • Les supermarchés bio et leurs produits contenant peu ou pas de sucre
  • La manière dont Mr. Barnes a disposé les pièces de sa collection, afin d’en faire un ensemble harmonieux, tout en mélangeant tous les styles et tous les types d’oeuvres (merci à oncle Gérard pour le conseil)
  • Les somptueux bâtiments de l’université de Princeton et sa University Chapel. Avec son club d’aviron au bord du Carnegie Lake, on se croirait presque en Angleterre.
  • Rencontrer Milka, Thierry et Nathalie, des cousins éloignés qu’on n’avait pas encore la chance de connaître, et recevoir un planning complet de tout ce qui vaut le détour à New York… on a de quoi visiter pendant 2 mois avec votre liste ! 😉

Ce qu’on aime moins

  • Le nombre d’articles « chiens écrasés » dans le Washington Post: est-ce à cause de la criminalité que le port d’arme est libre, ou à cause du libre port d’arme que la criminalité est élevée?
  • Les logements sans rideaux ni volets, et/ou sur un matelas gonflable… pas terrible pour bien dormir !
  • Les maisons qui ne sont ni isolés ni insonorisés… le simple vitrage n’aide pas évidemment !

Les + et les – : 2ème partie

Ce qu’on aime bien

  • Les écureuils dans les parcs de Washington
  • La carafe d’eau gratuite à table
  • Le broyeur intégré dans l’évier de la cuisine
  • La traduction simultanée de la messe en langue des signes
  • Le paddle tennis et le football américain, que nous ne jouons pas chez nous
  • Le Chewy Chase Club de Washington avec restaurant, salles de réception et de bal, mais aussi patinoire olympique, piscine olympique, golf de 18 trous, une trentaine de cours de tennis et de paddle tennis, une gesthouse pour loger ses invités, un winter center pour le bowling et son bar, et un aigle dans le parc
  • Les prie-Dieu moelleux et recouverts de (simili-)cuir
  • Les missels et livres de chants, en anglais et en espagnol, pour chaque paroissien

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Ce qu’on aime moins

  • Les robinets américains auxquels on ne comprend rien

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  • Les moyens de paiement dans les bus: leurs machines ne rendent pas la monnaie et le chauffeur n’a pas de cash
  • Les cordes à rideaux dans les bus, qui servent à demander l’arrêt
  • Le peu de tri des poubelles
  • Leur manière de parquer les voitures: ils mettent 2 voitures là où nous en mettrions 3
  • Les glaçons systématiques dans l’eau de table
  • Les pouces, pieds, miles, gallons, pounds, degrés Fahrenheit comme unités de mesure
  • L’homélie pendant laquelle le prêtre analyse les dons des paroissiens en % de leurs revenus, les incitants à passer à un % supérieur

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Un jour, j’étudierai les atomes et les étoiles !

Nous ne sommes à Washington que depuis 2 jours, et les réveils ici se révèlent assez originaux… hier, 2 avions de chasse à 8h, ce matin, l’alarme incendie de l’université de Georgetown (probablement pour un exercice d’évacuation) à 10h. Voilà qui ne nous aide pas à récupérer le décalage horaire!

A défaut d’offrir de doux réveils à ses habitants, cette ville a le mérite de leur offrir de fabuleux musées. Ils sont tous concentrés autour du Mall et sont hyper didactiques. J’en ai fait l’expérience cet après-midi, et c’est super gai de comprendre le fonctionnement d’un avion en testant des tas de trucs pour comprendre les principes de Kepler, Newton et Pascal, le tout avec les explications de mon professeur de sciences préféré ! Le temps d’une après-midi, je suis redevenue cette enfant qui rêvait d’être la première adolescente de 16 ans à marcher sur la lune… ravivant cette envie d’il y a 12 ans d’étudier la physique ou ingénieur… Un jour je retournerai sur les bancs de l’unif à la re-découverte des atomes et des étoiles !

J’aime pas les départs en vacances!

Ça y est, l’aventure commence… Heureusement que je n’étais pas seule à préparer les valises sans quoi elles n’auraient jamais été bouclées. Je suis clairement plus douée pour lister ce qu’il faut prendre et gérer les dernières To Do que pour choisir les vêtements à mettre dans la valise. Vivement un bon logiciel de gestion de garde-robe ! J’en profite donc pour remercier chaleureusement mon amour de mari qui est passé maître en « Tetris – version spéciale valise bouclée en 3 minutes » !

Me voilà donc le matin du départ, le ventre noué… impossible d’avaler le moindre petit-déjeuner, mon estomac s’est transformé en un gros sac de noeuds, ma tête tourne à 100 à l’heure… Est-ce qu’on a bien nos passeports? Nos portefeuilles? Les billets d’avion? Répondu aux mails urgents? Préparé les derniers courriers postaux? Donné toutes les infos logistiques aux parents? Bref, je stresse, et c’est comme ça tous les matins de départ à l’étranger.

Curieusement, je ne crains pas d’avoir oublié quelque chose ni de manquer de quoi que ce soit pendant le voyage, je sais que tout se rachète même à l’autre bout du monde et qu’au pire, je suis capable de me contenter d’un morceau de pain et d’un abri pendant 2 mois… ce que je crains, c’est d’avoir oublié de penser à quelque chose ou de faire un truc important avant de partir, de me dire que mon cerveau est passé à côté de quelque chose d’essentiel… Bref, j’aime pas les départs en vacances!

D’un point de vue logistique, notre voyage s’est bien passé. Pas de retard, pas d’imprévu, les moyens de transport se sont tous enchaînés à 2 ou 3 heures d’intervalle. Juste le temps de récupérer nos bagages pour les redéposer sur un autre tapis roulant et passer tous les contrôles de sécurité.

Après 21 heures de voyage porte à porte, dont 3 heures de sommeil approximatif, nous sommes arrivés à San Francisco, contents d’avoir une bonne nuit devant nous!

La fin de l’été, et le début des aventures…

L’été touche à sa fin, et le début de l’aventure commence… Beaucoup de choses ont bougées depuis notre dernier article.

Voyageant tous les quinze jours entre Paris et la Belgique pour mes études d’avril à août, les cours à l’IDRI sont maintenant terminés et le mémoire a été remis. J’ai présenté mes examens la semaine passée et j’ai bon espoir… J’espère être bientôt certifiée « conseillère en image ». De son côté, Greg continue courageusement d’étudier…

L’heure est maintenant aux préparatifs de voyage… L’envie de faire une grand voyage à deux nous titille depuis plusieurs années, et on avait commencé les démarches pour l’Australie. Mais voilà, la vie en a décidé autrement, ce seront les Etats-Unis. L’occasion d’aller visiter les écoles qui intéressent Greg, et de lui faire découvrir l’autre côté de l’Atlantique. Nous commencerons par San Francisco, son Golden Gate, ses « cable cars », la Silicon Valley… Puis nous longerons la côté est, de Washington à Boston, en passant par Philadelphie et New York, avant de découvrir Montréal et Québec sous la neige, au début de l’hiver… un périple de plusieurs semaines, en voiture, train, bus ou stop, au gré de nos envies, des rencontres, et de la construction de notre rêve américain… Nous reviendrons en Belgique aux alentours de Noël, avec l’espoir que le pays de l’oncle Sam nous accueillera dans un an pour y étudier et s’y installer plus longuement.

« Et l’Australie alors? » Ben… Pourquoi pas faire les deux? La vie est faite d’imprévus et d’opportunités à saisir. A cette instant précis de nos vies, les Etats-Unis sont un must. Pour autant, l’Australie reste une envie forte. Et pour moi, c’était aussi une bouée à laquelle m’accrocher l’année passée quand j’avais besoin d’un bout à mon tunnel.

L’Australie reste donc un projet. Pour 2015 ou pour plus tard. Si ça se trouve, on tombera amoureux des Etats-Unis et nous ne mettrons peut-être pas tout de suite le pied dans l’outback… who knows, à part la vie elle-même.

J’ai pour habitude de toujours avoir un projet d’avance… C’est ma manière à moi de penser l’avenir et de saisir les opportunités qui s’offrent à nous… Quitte parfois à changer de cap en dernière minute. J’ai appris à faire confiance à la vie. Et puis, que ce soit pour réaliser un rêve australien ou un autre, nous avons encore 50 ans devant nous !